Récemment aménagées entre Montélimar et La Bâtie-Rolland, les paisibles berges ombragées du Jabron sont un véritable havre de paix apprécié par les familles pour les balades à pied. Les sportifs y trouvent aussi un lieu idéal pour les balades à vélo ou les séances plus intenses de course à pied.

A savoir

Le Jabron est une petite rivière qui prend sa source en amont de Dieulefit et serpente au coeur de la plaine de la Valdaine avant de rejoindre le Roubion, à Montélimar, puis se jeter dans le Rhône. Ce cours d’eau de plus de 35 km de long, classé zone Natura 2000, abrite une riche biodiversité grâce à ses différents types d’habitats.

Avis aux naturalistes !

Les paisibles berges regorgent de petits galets qui forment des lieux idéals pour le petit gravelot, un oiseau aquatique, qui y déposent ses oeufs, ainsi que grues et martins pêcheurs qui aiment venir y chasser des poissons. Au fil des saisons d’autres oiseaux élisent domicile dans les roseaux comme les rousserolles effarvattes en période estivale et les bruants pendant l’hiver. Autres lézards verts et lézards murailles se plaisent sur les petites pierres ensoleillées tandis que libellules ou encore le bel agrion de Mercure, espèce protégée, profitent également de cet environnement humide.
Les amoureux des fleurs y trouvent également un terrain propice à l’observation et à la contemplation. Fleurissent, le long des berges du Jabron, plus de 300 espèces végétales dont l’achillée millefeuille rose, la centaurée rude ou la chicorée sauvage.

 

Pour les ornithologues en herbe, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) recommande patience et discrétion afin de tenter d’observer quelques-unes des nombreuses espèces qui cohabitent autour des berges du Jabron. Elle préconise également d’essayer d’avoir le moins d’impact possible sur cet environnement sensible afin de ne pas perturber leur habitat.

Au-delà de Montboucher-sur-Jabron d’autres espèces sensibles ont élu domicile, plus en recul de l’activité humaine. On note la présence du castor d’Europe, de l’écureuil roux, du murin de Bechstein, de l’alouette lulu ou encore de l’aigrette gazette pour ne citer qu’eux.

Patience !

D’ici quelques années cette voie verte rejoindra Dieulefit !