Village de la Drôme provençale au charme indéniable, resserré autour de ses deux clochers, sa basilique à la sobre architecture cistercienne et sa petite église communale. Il a su conserver au fil du temps et de son développement, son caractère rural.

 

C’est ici que se trouve l’un des rares monastères de notre territoire. Quand vous verrez la basilique, vous pourrez dire que vous êtes dans le bon village. Petit coup d’œil dans notre agenda, il ne faudrait pas y rater un concert. Ni les lamas des écuries du Lamazen.

Le village de Bonlieu est né autour de son monastère, toujours en activité, dont la basilique s’inscrit dans le courant du roman provençal. Des norbertines et, plus récemment, des prémontrés, occupent ce qui était au Moyen-Age une abbaye cistercienne de femmes fondée en 1171 sur des terres données par la comtesse de Marsanne. Grâce au Roubion, le monastère a longtemps fait tourner un moulin dont l’exploitation n’a cessé que dans les années 1960. On y produisait de l’huile de noix et des farines.

Captée à Saint-Gervais, l’eau était acheminée par un canal qui passait sous le lit de la rivière en siphon. Le précieux liquide alimentait aussi le lavoir du couvent et permettait d’irriguer le jardin des religieuses.

A la fin de la dernière guerre, comme La Laupie, Bonlieu a vécu la bataille de Montélimar en août 1944. Le village a marqué un temps la ligne de front entre Allemands et Américains. La localité a été désertée pour devenir un véritable no man’s land séparant les protagonistes.

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